7 roman thierrybis

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Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

Connectée

Un roman dans l'air du temps!

 

Charme, Légèreté, Humour et Convivialité sont les mots-clés de ce site.

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Articles de thierry-mariedelaunois

Dans Partage II

Littérature voix haute, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 02/05/2015

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  La Foire du Livre de Bruxelles de cette année a fermé ses portes le 2 mars dernier avec une fréquentation en recul mais malgré tout 60000 âmes au compteur, des âmes de visiteurs venus à la rencontre du livre et c'est sans compter les accès gratuits par l'entrée des artistes...pardon, des auteurs, exposants, journalistes et autre privilégiés ou profiteurs de toutes espèces qui n'ont pas déboursé les neuf euros du tarif weekend.

  Si l'on se permet de tirer des conclusions de ce succès, même mitigé, de cet événement annuel, on notera que la chose littéraire conserve un étonnant et puissant attrait auprès d'un public que l'on pensait détourné du livre, civilisation des écrans oblige; également présent ce discours qui, valorisant l'instantané et la facilité, n'aurait que mépris pour le temps, long et exigeant, consacré à la lecture. Cet engouement public traduit aussi l'appétance des lecteurs pour ce qui différencie un Salon du Livre d'un banal entrepôt de ventes: les rencontres avec les auteurs et illustrateurs. Certes tous ne suscitent pas un égal intérêt: la foule peut passer sans s'arrêter devant un poète un brin fataliste face à cette indifférence tandis que des hordes de fans vont s'agglutiner dans le but de décrocher quelques mots (précieux?) et une signature d'un auteur à succès, voire du dernier people qui vient de publier une autobiographie. "Dans le champ littéraire de la modernité, la reconnaissance visuelle par un large public est un critère de valeur assimilé au succès commercial." Jérôme Meizoz, "Ecrire, c'est entrer en scène: la littérature en personne."

  Malgré ces fortunes diverses, l'intérêt que suscite les rencontres avec les auteurs trahit la demande des lecteurs de ce siècle pour une littérature incarnée, portée par une voix, une présence, ce dont témoigne aussi le récent renouveau de la lecture à haute voix.

  La lecture de textes littéraires, en fait notre propos de jour. Aussi loin que nous remontions dans notre mémoire, les souvenirs de parents ou d'un adulte nous lisant des histoires chacun à leur manière sont bien présents. Le rapport à cette lecture à haute voix est intime - je peux personnellement en témoigner: je pratique lors de soirées artistiques la lecture de textes de ma composition -; nous avions l'une ou l'autre histoire préférée que nous ne nous lassions pas d'écouter au grand dam de celui ou celle qui nous la lisait; l'enfant que nous étions trouvait son chemin vers des mondes imaginaires, l'important étant ce partage avec un proche qui nous emmenait au coeur d'un monde magique par le seul son de sa voix, une voix familière.

  Un engouement renouvelé? On assiste actuellement à un regain d'intérêt pour la lecture à voix haute avec le foisonnement de festivals littéraires et une professionnalisation du secteur, la presse en dissertant, d'autres considérant cette pratique comme un joli remède pour faire découvrir la littérature, souvent vue comme difficile d'accès, également méconnue du grand public.

  De nombreuses associations promeuvent l'oralité de la littérature depuis quelques années sans se trouver sous les feux des projecteurs et librairies, bibliothèques et maisons de poésie, du livre et du conte émaillent maintenant leur programmation de moments de lecture à voix haute, le cas en Belgique francophone, le voisin français se mettant à emboîter le pas, la chose se voyant sujet d'étude dans le monde universitaire et la recherche.

  La littérature par la lecture à voix haute? Allons-y gaiement; ce n'est pas Monique Dorsel qui interpréta la Voix Humaine de Jean Cocteau qui la dénigrerait mais une autre question se pose soudain: mettons-nous bien en valeur le texte par l'intermédiaire de la voix et non l'inverse? Attention à ne point faire d'une personnalité littéraire une vedette au détriment du mot.

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Dans Partage II

Réfléchir ni trop ni trop peu, par Thierry-Marie Delaunois

Par Le 14/12/2014

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  Choisir, décider, la question de la responsabilité, de la planification et du partage des tâches, jamais simple tout ça; notre cerveau est parfois sollicité à outrance, ne sachant par où commencer. Le détail? Pas l'idéal de partir d'un point particulier mais pourquoi pas? Ce n'est pourtant pas recommandé: tracer la pyramide ou l'organigramme s'avère capital. S'en tirer, s'en sortir avec les honneurs, rien de tel!

  Un peu de réflexion? Toujours! Déterminer d'où l'on décolle, notre esprit jouant à la tour de contrôle, nous satisfait, nous permettant de progresser du point A au point B sans détour si possible. Trop de réflexion? Cela génère l'incertitude, les doutes, l'inaction, voire la totale remise en question. Un embouteillage? Des travaux sur la route? Nous cherchons une alternative, ne renonçant pas à atteindre notre objectif, notre but. Réflexion, action, satisfaction à la clé car la porte s'ouvre...

  Renoncer? A quoi? A la réflexion, à l'action, aux deux? Nous avons cette capacité de penser, et quel pouvoir, encore faut-il l'utiliser à bon escient! Agir sans se donner la peine de réfléchir? Uniquement en situation d'urgence ou de détresse que ce soit pour soi-même ou pour autrui, ça a plus souvent du bon qu'on ne le croit au départ.

  Peur d'échouer? On retire pourtant toujours quelque chose de l'échec, d'une expérience douloureuse, d'un mauvais choix, et n'oublions jamais: "Qui ne risque rien n'a rien!". Foncer? Pas tête baissée, il est  recommandé de toujours évaluer la situation, on en revient donc à: "Un peu de réflexion, c'est dans les roues moins de bâtons". Tirer du positif du négatif, toujours faisable mais cela nécessite généralement plus d'un gramme de réflexion!

  Quels pourraient-être les ingrédients d'une réussite quelle qu'elle soit? Talent et originalité, travail, réflexion, persévérance et ténacité, aptitude à communiquer et chance entrent en ligne de compte dans des proportions variables en fonction du potentiel des individus, potentiel en fait énorme mais si peu exploité. Si nous savions tous quel pourcentage de nos aptitudes neuronales nous utilisons réellement! De quoi cogiter justement!

  Et si notre corps tombe malade, handicapant alors notre cerveau? Nos pensées? Le repos serait sans conteste de mise. Surtout ne pas forcer et attendre le retour de la pensée constructive! Faire tomber la fièvre par tous les moyens s'avère indispensable! "Mens sana in corpore sano", dit-on; il ne faut pas dénigrer tous ces adages, proverbes et citations de gens ordinaires et moins ordinaires, maturité et sagesse s'alliant en eux pour le meilleur.

  Mais la réflexion est-elle toujours constructive? La nature humaine, nous avons appris à la connaître, la réponse est évidente, sans appel; les mots suivants font partie du dictionnaire: manipulation, machination, machiavélisme, complot, et j'en passe...

  La destruction est de ce monde, fait partie de la vie, souvent liée au fanatisme et au totalitarisme. Conclusion? Ni trop ni trop peu en tout pour tenter d'atteindre cet équilibre, cette harmonie tant recherchée si peu souvent décrochée, et la maintenir, se maintenir, relève du tour de force, de ce bras de fer avec la vie. Jetons un coup d'oeil autour de nous; observons les attitudes, les paroles, les mines... Quelle pourrait être la proportion de gens réellement heureux dans leur propre odyssée? Atteignons-nous tous cette vie qui nous correspond, qui nous convient le mieux? Chercher la réponse en soi relève à nouveau de la réflexion mais parfois l'environnement nous mine, nous affaiblit, nous empoisonne au point de déprimer, et comment dans ce cas remonter la pente? Existerait-il un grand plan divin ou cosmique pour chacun d'entre nous? Comment savoir? Ne nous cassons pas trop la tête et tentons malgré tout d'avancer même si le flou demeure. Ni trop ni trop peu? C'est on ne peut plus évident!

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