7 roman thierrybis

7 roman thierrybis

 

Une première lecture pour cette saison:

Au fil d'Isis... & Les trois épreuves d'Isis

deux recueils de textes mêlant prose et poésie !

 

 

Une deuxième lecture:

Raconte-moi Mozart...

un cinquième roman se déroulant au coeur des Alpes-de-Haute-Provence !

 

 

Une troisième lecture:

Auprès de ma blonde

Le sixième roman, un suspense psychologique !

 

 

Une quatrième lecture: son dernier roman !

Connectée

Un roman dans l'air du temps!

 

Charme, Légèreté, Humour et Convivialité sont les mots-clés de ce site.

Top du web catégorie littérature, référencement optimal, de l'inédit, à consommer gratuitement et sans modération !

 

 

Articles de thierry-mariedelaunois

Dans Partage II

"L'écrit...vain ou non vain?", par Thierry-Marie Delaunois auteur et chroniqueur

Par Le 12/04/2018

Schneider1

 

 

  "Le rôle de l'écrivain est de créer la vision par le style et de faire passer un courant magnétique entre le lecteur et lui". Marcel Schneider, "Mille roses trémières". Un courant de ce type est-il réellement imaginable? Peut-il encore et toujours se créer dans un monde où rapidité, rendement, hyperconsommation, connectivité permanente entre autres sont pratiquement devenus des mots d'ordre? Les files en séances de dédicaces sont-elles le reflet d'un véritable engouement pour tel ou tel auteur qui serait parvenu à créer ce fil invisible mais bien réel entre le lecteur et lui-même, ou simplement celui d'un besoin ou d'une envie irrépressible d'obtenir la signature et/ou quelques mots de cet être qui a réussi à nous emmener vers des contrées éloignées de toutes contingences matérielles ou matérialistes? Celles qui nous détournent de l'essentiel?

  "Mille roses trémières": l'amitié de Paul Morand", une oeuvre de Marcel Schneider, année de publication: 2004, en collection blanche chez Gallimard, une écriture profonde, sincère, de qualité.

  Créer la vision par le style? Si l'écriture est aguerrie, travaillée dans la simplicité du propos, et si le lecteur a développé en lui cette fibre qui lui permet d'accrocher et de s'immerger aisément dans le récit, nul doute qu'il parviendra à traduire les mots et pensées en images ou mini-film qu'il visualisera dans son esprit sans difficultés mais pour ce faire ne faut-il pas aussi qu'il y ait une affinité particulière entre l'écrivain et son lecteur? Le livre principalement, ce qu'il nous dévoile, détient la clé de cette alchimie possible, ce qui se dissimule entre les lignes également et c'est ici que souvent tout se décide, se fait ou se révèle. Courant ou pas finalement? La fluidité du propos entre certes en compte mais est-ce suffisant? Deux sensibilités se rencontrent, l'une jugeant l'autre de manière intuitive, un curieux courant que Marcel Schneider qualifie de magnétique, l'un aimant l'autre. Réciproquement? Si tel est le cas, comment le vérifier? La rencontre physique entre l'écrivain et le lecteur est primordiale pour déterminer s'il y a véritablement courant et c'est le lecteur qui, par les premiers mots qu'il adresse à l'auteur, des mots en théorie spontanés et pensés, confirmera en quelques petites secondes si l'alchimie a opéré, l'un ne pouvant que sourire, parfois même rougir, au compliment reçu de l'autre, le remerciement également de circonstances.

  Auteur de huit publications - six romans et deux recueils -, chroniqueur littéraire et événementiel, membre de l'Association des Ecrivains Belges de langue française A.E.B., mes armes d'auteur publié se sont forgées dans la lecture et un écrivain de notoriété mondiale me touche particulièrement depuis de nombreuses années par le style et la profondeur de ses écrits. Le lire me transporte, me réjouit, quelque chose passe et se passe, c'est clair, indéniable même. Comme un écho à ma propre vision de l'existence. Comment expliquer cela? Par des parcours de vie ponctués de faits assez similaires qui nous ont marqué chacun de notre côté, je le sais, et le rencontrer en séance de dédicaces où au détour d'une conférence est pour moi toujours un plaisir visiblement partagé même si l'un de nous n'est que reconnu dans le milieu littéraire sans être connu du grand public. Ses mots en écriture? Réfléchis et judicieux! Ses paroles en rencontre? Choisies et pesées tout en donnant l'air de ne pas les avoir préparées, soyons francs! Un courant? Des plus beaux, que l'on ressent jusqu'au plus profond de soi...Merci de m'avoir lu jusqu'au bout!

Schneider2

Dans Partage II

Le réseau social, un monde en soi, par Thierry-Marie Delaunois écrivain

Par Le 16/01/2018

Alternative1    Voici une partie du témoignage de Nina, prénom d'emprunt pour M., une rescapée de l'un des principaux réseaux sociaux du Net, qui a accepté de se confier après avoir failli perdre la tête en raison de sa dépendance à ce réseau, ce témoignage étant présenté sous la forme d'un monologue: "C'est chouette ici mais parfois bizarre et même incompréhensible! On me demande en amitié, c'est génial, mais peut-on devenir ami ou amie avec une personne que l'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam et que l'on n'a jamais rencontrée? Celui-ci se prénomme Alain et s'il m'a proposé de devenir amis, je suppose que c'est en raison de son intérêt pour ma personne ou mes publications? Voyons! Avant d'accepter, découvrons-le un peu, visitons consciencieusement son profil car je sais qu'il en existe des faux! Pourquoi créer un faux profil? C'est absurde, c'est tromper son monde! Cet Alain me semble sérieux, fiable, il a un métier, des diplômes, il n'est pas nouveau ici, il a pas mal d'amis ainsi qu'un bon nombre de publications à son actif! Je vais l'accepter, clic, et voilà! Nous verrons bien ce que cela donne, de toute façon il y a ami et ami et je sais faire la différence! Va-t-il me remercier? Me laisser un petit mot? Croisons les doigts!"

  Trois jours plus tard: "Mince alors! Pas un merci ni un like et pas un seul mot sur mon mur! Ca veut dire quoi? Lisons-le un peu et attribuons-lui par-ci par-là un like si cela en vaut la peine! Voilà! Fait! Pas mal, le gars, mais il m'a l'air assez imbu de sa personne. C'est souvent du: "moi, je..."! Bah! Le monde est ainsi fait mais c'est quand même dommage! Pourquoi m'a-t-il demandé en amitié s'il ne s'intéresse pas à moi? Uniquement pour faire grimper son nombre d'amis?"

  Une semaine plus tard: "Bon sang, voici d'autres demandes! Que faire? Pas question d'accepter sans contrepartie! Que me veut-on en fait? Je n'y comprends rien. Voyons! Le premier? Seulement deux photos, une publication sans consistance, aucune information à son sujet, pas encore d'amis, non je ne l'accepte pas! Un pervers se cache peut-être derrière ce profil. Le second? Holà! Non! Pas mon genre! Là je refuse carrément et pourvu qu'il ne vienne pas me relancer sur Messenger (messagerie privée)! S'il le fait, je le bloque! Et avec cet Alain? Pourquoi une telle inertie? Un tel silence? Retournons sur son profil pour essayer de comprendre! Mmm...! Il m'a l'air populaire, des likes et des commentaires en cascade sous chacune de ses publications..."

  Soudain la lumière jaillit: "Mais bien sûr! Oh le malin! Il m'a demandé en amitié dans l'espoir que je vienne vers lui pour alimenter son mur. Il ne s'intéresse pas à moi, cet homme, pas le moins du monde! Ce n'est que du calcul! Moi qui croyais...mais dois-je me sentir dupée? Utilisée? Piégée? Non, ce n'est qu'une tactique! Décidément! Après la découverte de faux profils puis ce harcèlement récent, ça commence à bien faire! Quitter le réseau? Non, il m'est utile pour deux raisons: d'une part, informer de mes avancées, d'autre part m'informer de la progression des autres, mes véritables amis! Limitons-nous à ça! De toute façon chacun fait ici ce qu'il veut, non? Certains ne l'utilisent que pour le fun!"

  Et ceci n'est qu'un infime fragment du vécu de Nina sur l'un des sites les plus fréquentés au monde, elle en avait vu d'autres, se prenant parfois la tête en raison de divergences de vue avec d'autres utlisateurs alors qu'elle aurait pu tout simplement les ignorer. Les réseaux sociaux, bienfait ou dangers? Cela dépend notamment de notre implication, celle-ci étant souvent fonction de notre personnalité et de nos intentions, et de ce que l'on en fait. L'hypersensibilité d'un utilisateur pourrait-elle le mener à vivre le pire des cauchemars? Une dépendance peut rapidement se créer et généralement plus l'on publie, plus l'attente d'une réaction ou d'un retour devient stressante. "Va-t-on me liker? Me commenter? Me partager? Pourquoi n'y a-t-il personne? Je n'en vaux pas la peine?" Cette dernière question, il ne faudrait jamais se la poser car elle peut conduire à une sérieuse baisse d'estime de soi parfaitement injustifiée.

  Un réseau social comme Facebook - par exemple - peut également représenter une menace car tout ce qui est posté tombe dans le domaine public, les photos comme les autres publications, qu'il s'agisse de réflexions, de simples avis,... Nous sommes tous d'une certaine manière observés, étudiés, scannés, la partie émergée de l'iceberg étant les informations apparaissant sur notre profil, la partie immergée ce que les experts et autres profilers de tous poils déduisent à partir de nos données et comportements sur la toile. Mais à quelles fins, cette analyse en arrière-plan? Pour pouvoir mieux répondre à nos besoins ou attentes éventuelles? Restons à la fois attentifs et soucieux lorsque nous nous baladons sur le Net, un oeil averti découvrira toujours plus rapidement qu'un autre s'il a fait l'objet d'une étude au moment où il tombera sur une "pub" à laquelle il répondrait positivement les yeux fermés. Stratégie? Marketing? Partout, partout... Le réseau social? Un monde en soi où le virtuel se confond parfois - souvent? - dangereusement avec le réel... A bon entendeur!

Auvelais20175

  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13