Le sourire de Sabrina, de Thierry-Marie Delaunois écrivain
Le sourire de Sabrina, de Thierry-Marie Delaunois écrivain
Soupir... Ah Sabrina de mon coeur, si tu savais! A chacune de tes apparitions, quel émoi! Que je t'aperçoive de face ou de profil, si tu savais comme ta jeunesse m'émeut, ta fraîcheur me touche, ta féminité m'inspire, ta silhouette gracile, gracieuse, m'affole... Comment résister à tant d'attraits, de beauté et de charme, échapper au rayonnement si intense que tu émets? Tout feu tout femme... Ta voix mélodieuse, chantante, ta chevelure d'une blondeur vénitienne, ton doux visage aux traits d'orfèvre, ton corps de déesse, invite à la découverte, et ton splendide sourire me rendent tout chose, faible, pantois, sans voix, vois-tu...
Ah Sabrina de mes rêves, si tu savais! Petite et menue aux courbes et arrondis touche d'éternité, si tu savais lorsque je te rencontre dans l'escalier de l'immeuble, toi l'escaladant avec grâce, souplesse, moi le dévalant le coeur chamboulé, à quel point j'adorerais explorer non pas la fertile vallée de l'Ourthe mais d'autres vallons secrets, ton assise svelte et harmonieuse te magnifiant, me menant au septième ciel jusqu'à me fendre l'âme, mon bien le plus intime, le plus précieux.
Ah Sabrina de mon âme, si tu savais comme ta voix mi-soprano mi-alto m'enchante, ta voix tout à tour pétillante, caressante, porteuse d'esprit, d'humour, de singulières promesses, plus de cinquante nuances d'arc-en-ciel à ton répertoire si diversifié, si riche, si toi, une voix telle une envolée lyrique vers le beau, le pur, la profondeur de ton être. Si tu savais comme je me perdrais volontiers au coeur de ton auréole blonde, de ta chevelure souple, légère et dansante; symbole de vie, elle s'exprime, me parle, s'imprime en moi, douce à l'infini car elle est un soleil printanier, le soleil, mon soleil, mon printemps.
Ah belle Sabrina, si tu savais comme ton si doux visage m'inspire, m'aspire; sommet de grâce aux traits finement ciselés, il me touche, me saisit par l'émerveillement perpétuel qui s'en échappe, m'investissant pour le meilleur. Le blanc immaculé de ta peau, tes yeux bulles d'azur, tes lèvres incurvées vers le bonheur, la sensualité latente, me font éprouver d'extraordinaires sentiments, des sensations hors norme non dénuées d'un certain vague à l'âme lorsque je n'ai pas le plaisir d'accrocher ton regard. Et ce sourire! Le magnifique sourire de Sabrina si vivace, si éloquent, reflet de ton envie, de ton excitation, de ton exaltation à communiquer, à partager, de ton être intérieur prêt à aimer si fort et à être aimée en retour telle que tu es, restant toujours toi-même! Il est un merveilleux, un remarquable ambassadeur, ton sourire, révélant tout de ton amour de la vie, de ta joie profonde à être! Exister, imprimer le temps, marquer l'espace de ta présence; je songe alors soudain, m'interrogeant: est-ce la femme qui fait l'homme? Certes, ma Sabrina, douce et tendre, j'en suis persuadé, aimante à en perdre le nord et même le sud, parlant ici pour moi.
Si tu savais mais tu le sais probablement, ma façon d'être et de paraître à tes yeux me trahissant sans nul doute. Qu'espèrer? Que rêver? Un simple bonjour ou un petit bonsoir me transporte déjà si loin, ne crains donc point que je m'esquive à ton approche, à ton passage, au bruit de tes pas pourtant feutrés.
Ah Sabrina, et si tu n'existais pas, dis-moi pourquoi j'existerais?