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Blog/Echanges
Avis, humeurs, annonces, critiques, commentaires,...répondez-moi sans contrainte.
La chèvre et le loup, par Thierry-Marie Delaunois écrivain
Par Delaunois Thierry-Marie Le 31/01/2014
La chèvre n'aime pas le loup, quoi de plus normal? La chèvre le craint. La peur de se faire bouffer, de voir son petit bonheur dans la prairie écourté de manière...abrupte! De tout temps, le loup, roi et même tyran de la forêt, a trouvé en elle une proie facile, de choix: la pauvre, elle ne sait pas ce qui l'attend, et il a le beau rôle, celui du Super Grand Méchant. Mais, le problème, c'est qu'avec les siècles, la chèvre, le voyant venir avec ses gros sabots et ses crocs puissants, s'est mise à détaler, lui échappant parfois et même assez souvent. Comment alors l'approcher sans créer la méfiance? Pas simple!
Un beau jour, pas si beau en fait, un superbe loup sortit de la forêt, arrogant, fier, se pourléchant les babines. Il avait encore faim, une faim de...on sait! Soudain il aperçut une mignonne petite chèvre bien jeune, toute fraîche lui semblait-il, mais...comment faire, en terrain vague, pour l'aborder et en faire son dessert? Malin, il eut une brillante idée, sans doute la meilleure depuis longtemps; quelques secondes plus tard, il s'était métamorphosé en une belle oie blanche respirant l'innocence et, se dandinant gaiement, il s'avança, sûr de son coup: effectivement, la chèvre ne prit pas garde, le laissant s'approcher bien que les yeux rivés sur lui, des yeux candides, confiants. Le loup, pardon: l'oie, parvenue à sa hauteur, ébaucha ce qui ressemblait à un sourire coquin quand elle (l'oie) songea soudain: "C'est un peu trop facile, me semble-t-il. Est-ce bien...une chèvre, cet animal?" Cinq secondes plus tard, il ne restait du loup que quelques plumes d'oie gisant éparpillées sur l'herbe de la petite prairie. Tel est pris qui...?
Dissimulation, tromperies, arnaques, escroqueries, ce siècle 21 ne nous épargne rien, sur le Net comme dans la vie courante. Y aurait-il bon sang à chaque coin de rue, dans chaque bureau, sur tous les réseaux sociaux au moins un prédateur, un loup déguisé en oie prêt à nous phagocyter en moins de deux ? Non, probablement pas mais sans doute plus qu'il n'y a de...super loup déguisé en chèvre nous guettant, nous observant dans notre façon d'être et de vivre. Ah bouffer ou se faire bouffer - parlons crûment - est de plus en plus d'actualité en ce monde où ne pas réussir, c'est souvent périr à brève échéance, et sur Internet: méfiance suprême! De faux profils émergent, circulant à qui mieux mieux, repérables lorsqu'on est vigilant et pas bête, pas trop en fait (Un QI supérieur à 50 est malgré tout recommandé). Piéger le piégeur sans lui faire face, c'est possible, envisageable, mais attention: nous, pauvres chèvres, restons de préférence chèvres pures et innocentes, ne devenons pas loups si aucune oie ne surgit sur le chemin. Non, ne nous métamorphosons pas en super loup pour le plaisir de faire mal bien qu'il y ait malgré tout de ces loups, comme à Wall street paraît-il, prêts à vous avaler tout cru si vous tentez quoi que ce soit contre eux. Arnaqueur contre arnaqueur... c'est dans ce cas à qui sera le plus fort, le plus vil dans ce cas. La morale de cette histoire? Restons nous-mêmes, humains, bons, vigilants tant que... Slurp! Trop tard pour moi! Rendez-vous au paradis des phagocytés et...bon sang! Il y a du monde ici!
Les valeurs, qu'est-ce donc? par Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 18/12/2013
Je me fais bousculer par une doudoune et c'est moi qui devrais m'excuser? Oups! Un quidam cherche à monter dans mon bus avant que je n'en descende? Lol! Un touriste lâche une porte sur moi, je pousse un cri, et c'est moi le coupable visiblement? Charmant! Je dis très gentiment bonjour à ma voisine et elle m'adresse un regard gris? Seigneur! Je m'écarte poliment pour laisser passer une personne âgée et l'on rigole? Incompréhension, questions, doutes, inquiétude, voire pire, et j'en ai pourtant vu d'autres...
Dans quel monde vit-on? Courtoisie: double zéro. Respect: zéro pointé. Savoir-vivre: un sur dix. Compréhension: deux sur dix. Empathie: trois sur dix. Attention aux autres: peut mieux faire! Un bulletin médiocre et à qui le remettre? Qui est le maître? Le professeur? Qui se collera à cette rude tâche de réenseigner certaines valeurs, les bonnes et vraies, celles qui sont manifestement le plus tombées dans une désuétude sans précédent?
Et un cours ou même une semaine de cours suffirait-il? Il y a de quoi douter, l'origine du problème se logeant dans l'éducation, celle-ci dépendant notamment des moeurs et coutumes. La civilisation. Les croyances. L'Histoire, et l'histoire d'un peuple n'est pas nécessairement semblable à celle du peuple voisin. Plus on se dirige vers l'est, plus on est rude, coriace, intransigeant; plus on s'enfonce vers l'ouest, plus la souplesse et le "tout est bon, ou presque" s'imposent. Visiblement. Ces valeurs à la base de tout (ou presque), qui pourrait encore en citer au moins cinq? Que respecte-t-on toujours à l'heure actuelle à part le cash et celui (ou celle) qui le possède? Mais il y a toujours des gens bien, je le reconnais et j'en connais!
Sous des dehors désinvoltes et exubérants se dissimulent parfois un profond respect et une acceptation de l'autre inconditionnelle; se fondre soit dans la masse, soit dans le décor, peut s'avérer salutaire, bénéfique, afin de ne pas passer pour un marginal ou pour le dernier des "Mohicons", mais clamer sa différence, sa véritable personnalité, n'est souvent ni un tort ni un mal: ça a du bon, on force (parfois) l'admiration, voire l'adoration. Votre voisin Léon est un caméléon? S'il est heureux ainsi... Votre voisine Félicité est d'une psychorigidité à tomber raide? Si cela lui va comme un gant...
Les valeurs, qu'est-ce donc? Et il faut encore distinguer valeurs humaines, valeurs éthiques (la question de la conduite...) et valeurs morales (les lois, les injonctions,...). Prenons les premières, les valeurs humaines, qualités qui ont de la valeur pour chacun de nous, en théorie, vertus (ce mot existe toujours...) qui nous guident pour prendre en compte l'humain lorsqu'on interagit avec un autre être humain (parfois comme sur un ring...), créant ainsi le lien - ne parlons pas de chaîne - à autrui en touchant l'humanité (parfois ce qu'il en reste) de l'autre à partir de notre propre humanité - mais ne nous sous-estimons pas et ne nous dénigrons pas non plus. La définition est jolie, bien tournée? Merci, mais ne nous leurrons pas!
Mais...en quoi résident-elles pour le "commun" des mortels? Le respect - sauve qui peut parfois -, l'acceptation - dur, dur,... -, la reconnaissance - celle-là...-, la considération - Eh oui! -, l'écoute - elle est bien bonne à l'occasion! -, l'ouverture - si,si... -, la coopération - souvent plus distincte... -, le civisme - un joli mot... -, l'honnêteté - bien placée -, l'action juste - ici pas besoin de son avocat -, le partage - pas tout simplement comme sur facebook -, la fraternité - la, la, la... -, et l'empathie envers d'autres humains. Je semble me moquer? Non, pas le moins du monde! J'ironise quelque peu? Je n'oserais point. Je ferais mieux de me tirer? D'accord mais dans ce cas je mentionnerai en guise de conclusion les cinq valeurs fondamentales représentées sur l'emblème de l'organisation Sathya Sai, universelles, valables pour tous les temps: la Vérité, la Conduite juste, la Paix, l'Amour et la Non-violence. Non, pas d'inquiétude, je ne serai pas le prochain Pape même si j'aime parfois prêcher. Dans le désert selon vous? Gare au mirage dans ce cas!
Mais...je n'ai pas fini en fait car vous venez probablement de comprendre que je suis un rat des villes, même un rat de capitale où l'on se croise et se recroise sans un seul regard! Les valeurs, ces belles et grandes valeurs, sont toujours bien présentes là où l'herbe pousse, où les champs s'étendent à perte de vue, où l'air est sain et même serein, en bord de mer, à la campagne... Mea maxima culpa? En quoi? Je ne vois pas. Mirage peut-être...
La bande-annonce de "Raconte-moi Mozart..." de Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 29/11/2013
Voici ce que l'on attendait tant: l'annonce vidéo du cinquième roman "Raconte-moi Mozart..." de Thierry-Marie Delaunois, troisième prix au Concours Facebook de l'éditeur!
Plongez sans hésiter: en une minute chrono, vous ressentirez beaucoup!
Trop de douleurs, des secrets bien gardés, une comète en folie, des villageois apeurés, une petite fille touchante, un vieux grincheux, un jeune papa esseulé, le cours de la Durance en voit tant...
Moyens et droits d' (h)auteurs, par Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 17/11/2013
Satanée vie parfois que celle d'auteur! Pouvoir nouer les deux bouts (de fameux bouts!) uniquement grâce à l'écriture? Par la création littéraire? Si l'on n'est pas Schmitt, Nothomb, Musso, Lévy, Grangé, Werber ou quelques autres de ces pointures, faut pas rêver et encore: si l'on fouille un peu la biographie et/ou le curriculum de pas mal d'auteurs renommés, on découvre effaré qu'ils ont en parallèle une activité professionnelle leur permettant de ne pas couler financièrement. Sans cela? Le flop...ou flap du portefeuille! Chez de nombreux éditeurs à compte d'éditeur d'importance, c'est souvent 7 ou 8% de droits d'auteurs qui tombent, maximum! Mille exemplaires vendus en un mois, d'un ouvrage qui coûte 20 euros , rapportent 1600 euros à l'auteur mais, sur ce pactole, tombe encore un impôt !! L'auteur doit alors de préférence bosser dur à moins d'être traduit en 50 langues (40 éventuellement) et/ou adapté au cinéma. Rentrer dans ses frais? Possible mais...
L'image que projettent ou véhiculent bon nombre d'auteurs nous fait penser que financièrement la vie leur sourit, que c'est le farniente intégral, qu'ils sont au sommet, heureux; cette image est jolie, attrayante, l'on se met à rêver: "Moi aussi, j'aimerais ne vivre que de l'écriture, pas de contraintes, écrire, vendre, en fait me vendre.", image d'Epinal qui berce le quidam ayant quelque peu la fibre littéraire et l'envie de...succès?
Mais redescendons instantanément sur terre! La chute est brutale? Ah! Vous voyez? La cause littéraire cause perdue? Non: malgré tout elle survit, vaille que vaille, en ce monde où le numérique est à présent partout (ou presque). Fameux envahisseur que l'ordinateur, cause d'innombrables pertes d'emploi et de drames si l'on se penche sur la question (Affaire à suivre...)
Il est en dédicaces? La file est longue? Il a aussi été interviewé par une chaîne de télévision? Il ne vit donc que de ses publications? L'idée est belle mais ne nous leurrons pas! Il a obtenu le Goncourt? Dans ce cas, le problème de pouvoir nouer les deux bouts n'existe pas pour lui s'il est économe et bon gestionnaire. Eh oui! S'il conserve les pieds sur terre car une fois le coup de feu passé...Pan! Des fois.
Revenons un instant à ces 1600 euros le mois! Pas de loyer à régler le 1er du mois? Dans ce cas il y a moyen de ne pas sombrer portefeuille et âme mais qui dit que 1600 euros tomberont encore sous le matelas (car parfois...) le mois suivant? Ah! Voilà! Vendre 1000 exemplaires chaque mois, si l'on n'est pas Schmitt, Nothomb, patati ou patata, relève de l'exploit : cela représente tout de même un minimum de 33 acheteurs par jour! Quoi? Qu'ai-je oublié? Ah oui! L'objectif de l'auteur! Pourquoi écrit-il, dans quel but? Les sous, la fortune, le succès, la gloire, la notoriété ou la simple,sobre et saine satisfaction d'être publié? La raison, c'est la fortune? Mais il y a fortune et fortune: obtenir le sourire de sa gamine de sept ans est aussi une fortune.
Cassons donc ce mythe d'écrivain-roi du monde ne vivant que de ses droits d'auteurs, il y a erreur, et soyons conscients que la haute, vraie et grande littérature existe bien mais sans être celle qui draine le plus les foules dans les Salons. Celui-là, en dédicaces, a du succès? Tant mieux pour lui mais ne perdons pas de vue que les écrivains n'ayant aucune autre activité professionnelle se compte en fait sur les pattes d'un mille-pattes, comparé aux dizaines de milliers d'auteurs dont l'écriture est à la hauteur mais n'ayant pas sauté la barre floue mais bien réelle de la reconnaissance d'un comité de lecture croulant sous les manuscrits.
Vivre de l'écriture? Un réel challenge, un défi, mais ce n'est pas toujours le Titanic, preuve: il n'a coulé qu'une fois. Ah! Se battre? Ne pas baisser les bras (sauf pour écrire)? Auteurs, peintres, musiciens, comédiens, vous avez tous le droit de prendre de la hauteur, songez bien que perdre une bataille n'est pas perdre la guerre. Jusqu'au dernier souffle? Pourquoi pas, c'est donner un sens à sa vie! Le coeur et la raison, un parfait mais singulier binôme, et rien de tel que les binômes en fin de compte (bancaire?)!
Entre la vie et la mort, par Thierry-Marie Delaunois écrivain
Par Delaunois Thierry-Marie Le 10/10/2013
Elle m'est proche, m'est chère, artiste de l'expression et de la parole...
Plus de seize ans, non pas d'amour mais d'une belle complicité...
Ni petite amie ni fiancée mais grande amie...
Elle n'est ni partie ni présente...
Elle lutte pour revenir; je lutte de mon côté, espérant son retour...
Je ne suis pas de la famille, donc l'accès à l'information...difficile!
Elle ne peut me voir; je ne peux la voir...
Mes proches savent ce qui se passe mais personne ne me demande de ses nouvelles...
Ses parents se rebiffent: qui suis-je réellement pour elle?
Rage dans son combat puisque son coeur bat toujours...
Rage dans mon combat pour séparer le rationnel de l'émotionnel...
La vie, la mort, et ce satané état intermédiaire où tout est envisageable, possible...
Ne sommes-nous que des pions sur un immense échiquier?
Une suite de chiffres sur un registre national sans âme?
Sur quelle planète vivons-nous?
Concurrence, rivalités, jalousies,...et la solidarité?
Rentabilité, profits, bénéfices,...et la compassion?
Il l'avait dit bien avant moi: être ou ne pas être...Et après?
J'espère ne jamais devoir dire: elle m'était proche.
De la complexité de l'être et des relations, par Thierry-Marie Delaunois écrivain
Par Delaunois Thierry-Marie Le 13/08/2013
Qu'on se le dise et ne l'oublions jamais, la vie ressemble souvent à une immense gare de triage, véritable casse-tête d'aiguillages pour le coeur et pour l'esprit si l'on n'y prend garde. Que l'on ait 20, 30 ou 50 ans, il est courant de s'engager sur une mauvaise voie sans s'en rendre compte, de persévérer sur cette voie, croyant être dans le bon, croyant bien faire, inconscient de ce qui nous attend quand, soudain, survient le drame, le dérapage, qui peut prendre bien des formes: le mot de trop par exemple, goutte qui fait déborder le vase ou jet d'huile sur le feu. Résultat? La crise, fatale, inévitable, qui peut elle aussi revêtir bien des formes: casse, colère, déballage, avec choc, malaise, insomnie, j'en passe... Oui, je suis à une certaine époque passé par là!
Faut-il craindre la crise? On ne la voit pas toujours venir, aveuglé par notre petite personne persuadée d'être dans le bon. Comment l'éviter? Faut-il l'éviter? Non, car avec le recul et une once de réflexion et de bon sens, une fois le calme retrouvé (c'est impératif!), elle nous mène toujours à une prise de conscience salutaire qui nous remet sur la bonne voie. La crise est bénéfique, salvatrice, on en tire du positif; une étonnante sérénité suit, inattendue, riche si l'on a pris conscience de ses erreurs, de ses fautes, de ses gaffes.
Si une relation entre deux êtres est touchée, elle ne remettra pas en cause la relation elle-même si celle-ci a démarré sur des bases saines telles que le respect de l'autre, la sympathie (obligatoirement réciproque), l'acceptation de l'autre tel qu'il ou elle est, et cette relation dans le futur deviendra alors plus claire, meilleure, lumineuse. Toujours valable? En amour, rien n'est jamais acquis: les choses doivent se faire ou se construire progressivement, et être en phase est essentiel, en phase par le soutien et surtout ses petites attentions qui font toute la différence. Craindre la crise? Non! Votre vie ressemble-t-elle à un long fleuve tranquille sans une seule crise au sein de votre couple par exemple? Prudence! Toujours se méfier des eaux dormantes. Une crise survient, brutale? ça fait mal? Réjouissez-vous, c'est bon signe, la crise est un aiguillage qui vous permettra de quitter la voie de garage sur laquelle vous vous trouviez. Qu'en retirer? Que du bon d'une manière ou d'une autre si la prise de conscience est au rendez-vous. Bonne chance à tous et toutes!
Une tétralogie de Thierry-Marie Delaunois écrivain
Par Delaunois Thierry-Marie Le 04/08/2013
Une déjà belle production pour Thierry-Marie Delaunois:
Reflets (2007): divertissement policier enlevé, se déroulant au coeur de Bruxelles;
Troubles et incertitudes (2008): drame sentimental dans le 12è arr., Paris;
Y croire... (2011): conte fantastique, où l'on retrouve Bruxelles et ses places.
L'île joyeuse (février 2013): drame sentimental, au coeur des 12è et 13è arr., Paris.
en attendant non pas Godot mais... son cinquième?
La loi des séries, réalité ou vision de l'esprit? par Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 09/06/2013