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Blog/Echanges
Avis, humeurs, annonces, critiques, commentaires,...répondez-moi sans contrainte.
Charlotte Link, Véronique Biefnot, Thierry Cohen et Karine Giébel par Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 21/09/2012
Well! Cinq nouvelles critiques de romans sur le site de Thierry-Marie Delaunois:
L'enfant de personne, de Charlotte Link
Comme des larmes sous la pluie, de Véronique Biefnot
Longtemps, j'ai rêvé d'elle, de Thierry Cohen
Meurtres pour rédemption, de Karine Giébel
et...
La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt
Cinq voix, cinq styles, cinq écrivains...De l'éclectisme!
Découvrez ces critiques dans la catégorie "Les lectures de l'auteur" (menu à votre droite)!
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Le Miroir de Cassandre de Bernard Werber lu par Thierry-Marie Delaunois écrivain
Les critiques de publications, de Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 12/07/2012
Sur le site, dans la catégorie "Lectures de l'auteur", découvrez les critiques de Thierry-Marie Delaunois, franches et complètes, des ouvrages suivants:
Boomerang, de Tatiana de Rosnay (blog)
Lorsque j'étais une oeuvre d'art, de Eric-Emmanuel Schmitt (blog)
Le miroir de Cassandre, de Bernard Werber (blog)
Les déferlantes, de Claudie Gallay (blog)
La femme au miroir, de Eric-Emmanuel Schmitt
Tuer le père, de Amélie Nothomb
La consolante, de Anna Gavalda
Le cortège de la mort, de Elisabeth George
Alchimiste, de Peter James
Vogelsang ou la mélancolie du vampire, de Christopher Gérard
L'appel de l'ange, de Guillaume Musso
L'étrange voyage de monsieur Daldry, de Marc Lévy
Les neuf dragons, de Michael Connelly
Mendoza, de Carine Geerts
Ce que je crois, de Jacqueline de Romilly (essai)
L'âme du monde, de Frédéric Lenoir (conte)
Sanctus, de Simon Toyne
... et prochainement en commentaire: un Charlotte Link!
Bon voyage à tous!
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Visitez Grégoire Delacourt, Olivier Adam, Jean-Christophe Grangé et Harlan Coben par Thierry-Marie Delaunois
Oui, le succès, et après? par Thierry-Marie Delaunois écrivain et critique
Par Delaunois Thierry-Marie Le 20/06/2012
Naissance >> La parole >> Les mots >> Les phrases
Les phrases >> La langue >> La lecture >> La compréhension
La compréhension >> La Connaissance >> L'élévation
L'élévation >> Le partage et l'écoute >> La Reconnaissance, une forme de succès
Un fameux parcours, également très ambitieux! Mais si on ne vous aime pas vraiment, si l'on vous coupe l'herbe sous le pied, vous dénigre, vous met de côté? Si l'on n'a pas de moyens, personne vers qui se tourner, à qui se confier? Si vous avez une dégaine qui heurte ou dégagez une aura néfaste? Faut être fort en ce monde pour s'en sortir et/ou obtenir le succès. Et quel succès en fait?
Dans un cours de biologie, en préface, on trouve cette vérité (quoique...):
Phénotype = Génotype + Action du milieu
Oui, le milieu, l'environnement, le contexte, le cadre, la famille... On est finalement conditionné par une flopée d'éléments, submergé de principes et règles, et comment vivre, profiter de la vie si chaque jour est finalement survie, la faute aux autres: aux gouvernements aux mesures lapidaires, aux banques qui ne songent qu'au profit et à la rentabilité,... Le succès ne dépend-il que de soi-même? La bonne question!
Les cliclés (chés?) du succès:
1/ Faites ce que vous aimez: quand vous faites ce que vous aimez réellement, vous avez la motivation nécessaire pour parvenir au succès. C'est à voir!
2/ Perfectionnez votre travail: Il faut être fortiche dans son domaine, alors le secret c'est de pratiquer pour perfectionner son activité (professionnelle, artistique,...). Vraiment?
3/ Soyez unique: Quiconque cherche le succès n'a pas seulement besoin de trouver ses talents individuels, mais doit aussi trouver des façons de les utiliser pour obtenir de bons résultats. Hum...
4/ Croyez en vous-même: le succès est influencé par notre manière de penser. Si vous ne croyez pas en vous-même, qui croira en vous? Le pape peut-être?
5/ N'abandonnez jamais: Pour obtenir du succès, vous devez persévérer au-delà des échecs, de la critique, des rejets ou de tout autre événement négatif de la vie. Il faudrait se déconnecter pour cela, ne fût-ce que le cerveau.
Ces cinq clés, quasi tous nous les connaissons. Mais alors, comment se fait-il qu'il y ait toujours si peu de gens qui réussissent? Suffit d'observer les mines le matin dans le métro pour s'en rendre compte. Mais il y a également réussir et réussir: pour l'un, ce peut être simplement de se faire accepter et respecter, pour l'autre décrocher un emploi rémunérateur. Alors quoi? Ces règles sont-elles à jeter?
En fait, plongeons d'abord en nous-mêmes, découvrons notre propre potentiel, tentons de donner un sens à notre vie, récoltons également les avis de l'entourage, celui-ci est souvent tel un professeur qui s'ignore.
Le succès? On est tous sur son chemin mais, le problème, ce sont les nombreux carrefours qui jalonnent le parcours, nous ralentissant, nous faisant hésiter. Aller tout droit? Tourner à gauche? Souci! Que faire? Choisir! La vie, un fameux foutoir pour certains, pas vrai?
A propos, j'arrive à un carrefour, et il ressemble au rond-point de l'Etoile. Misère!
Péril en la demeure Littératures par Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 14/05/2012
Dimanche 13 mai 2012, 10h02. Je suis dans le métro, long tube d'acier traversant à vive allure la capitale de part en part. Trois personnes lisent dans mon entourage, discrètement je me penche pour découvrir les titres (Hum...). Ken Follett: Les Piliers de la terre, en anglais. Guillaume Musso: l'appel de l'ange, en Poche. Dan Brown: Da Vinci code, l'original. Quoi de plus normal que de telles lectures dans les transports en commun? Vingt minutes plus tard, correspondance. Second métro. Bien plus rempli. Deux lecteurs dans le compartiment. Je m'incline. Marc Lévy (Ah lui!): sept jours pour une éternité, en Poche. Mary Higgins Clark... le titre, impossible à déchiffrer, une main le dissimule. Réflexion: il y a encore des gens qui lisent, aiment lire; en tant qu'auteur, je me réjouis. Quinze nouvelles minutes plus tard, je rejoins la gare (ici, presque une rime), direction: la salle d'attente, et là aussi on lit: Harlan Coben et... tiens donc! Vincent Engel. Une littérature plus exigente, moins porteuse. Heureux, je sors ma propre lecture, un auteur belge plus rare (et encore!), du style, mais tout de même connu, et je m'arrange pour que ce dernier lecteur - la cinquantaine? - l'aperçoive. Vingt secondes plus tard, pari réussi. Soudain:
- Félicitations, monsieur, pour votre choix! me dit-il.
Satisfaction de l'intéressé (moi!). Etonnement du "Coben".
- Merci, monsieur. Vous aussi avez...du goût!
- Ah! Je...constate que l'on se comprend!
Puis ce coup d'oeil en coin vers l'autre lecteur, qui m'emplit de joie. Oui, il y a littérature et littérature, le populaire et le haut de gamme, l'accroche-coeur et l'accroche-esprit. Je ne dénigre point la première catégorie, il y a du bon, je le reconnais, mais je suis extrêmement heureux de découvrir qu'on lit encore les autres, des écrivains confirmés, reconnus, dont les oeuvres retiennent l'attention par les idées et pensées développées. La littérature en perte de vitesse? Une certaine littérature réellement en déclin à mes yeux. Le lecteur cherche l'intense, l'émotion, le sensationnel la plupart du temps. Que devient la pensée? Descartes se retournerait dans sa tombe. Quel est alors le choix de l'écrivain? Soit nourrir son portefeuille, soit alimenter l'esprit du lecteur, les deux étant rarement compatibles et/ou conciliables. Pourtant quelques auteurs...écrivains, pardon, parviennent à concilier les deux avec maîtrise tel Eric-Emmanuel Schmitt. Moi dans tout cela? La croisée des chemins sans nul doute.
Critiques prochaines sur le site:
"L'appel de l'ange" de Guillaume Musso
"L'étrange voyage de monsieur Daldry" de Marc Lévy
Thierry-Marie Delaunois: trois romans dans le vent
Par Delaunois Thierry-Marie Le 02/04/2012
La production de l'auteur, toujours disponible en librairie et sur internet par amazon.fr, alapage.com,...
Trois oeuvres peu ordinaires à découvrir, surtout les deux premières mentionnées.
Des sentiments à la pelle, des surprises, des rebondissements à la clé.
Sortons des sentiers battus, osons lire de l'inattendu,
l'auteur, très ouvert, attend vos commentaires sur le site...
ou ailleurs sur le net.
Ces trois romans sont présentés sur le site, avec deux extraits du petit dernier: y croire...
Découvrez sur le site DELAUNOIS l'auteur (publications et textes inédits),
DELAUNOIS le mélomane (l'autre visage),
DELAUNOIS le critique littéraire et
ses réflexions et un peu d'actualité.
Actuellement sur le site des romans de E.-E.Schmitt, A.Nothomb, B.Werber, T.de Rosnay, C.Gallay, A.Gavalda, E.George, P.James et Chr. Gérard vous sont commentés.
La Belgique en deuil, par Thierry-Marie Delaunois
Par Delaunois Thierry-Marie Le 15/03/2012
Suisse, Sierre, 13 mars, 21h15, l'accident, fatal. Une tragédie sans nom. 28 victimes dont 22 enfants, et 24 blessés, certains grièvement.
Comment rester de glace face à l'horreur? Nous sommes tous faits de chair et de sang, avec un coeur battant la chamade à la moindre émotion, fait pour s'emballer, souffrant parfois mille morts car la vie n'est pas toujours un cadeau.
Les mots, dans ces circonstances, sont-ils utiles? S'ils sont francs, simples et sincères. Et s'ils viennent d'un écrivain auteur de romans centrés sur l'être humain? A condition qu'il se positionne du côté de ceux et celles qui souffrent.
Dignité, sobriété, partage et recueillement sont les mots, les seuls, que je lance ici, par cet hommage: compatissons, prions si nous croyons, recueillons-nous sans hésiter et nos pensées s'envoleront vers les familles, les proches et les connaissances de nos disparus petits et grands.
Et surtout ne les oublions jamais: les cloches sonneront, les bougies s'enflammeront, les coeurs à l'unisson, l'esprit porté par nos sentiments: "Nous sommes avec vous, parents et proches". La nuit succédera au jour, l'aube au crépuscule, reprendre la route sera pénible mais "Vous n'êtes pas seuls".
Thierry-Marie Delaunois: la séance de dédicaces, arme à double tranchant?
Par Delaunois Thierry-Marie Le 29/02/2012
Une belle arme qu'une séance de dédicaces: qu'il soit connu, reconnu ou les deux à la fois (mais les deux ne vont pas toujours de pair), l'auteur ne manquerait que rarement pareille occasion de mettre en valeur ses oeuvres et publications récentes et plus anciennes. Salon du livre, Foire du livre, séances en librairie, pourquoi dénigrerait-il les contacts? C'est également bon pour l'image: poignées de main fermes, sourires élaborés, échanges verbaux, souvent du verbiage mais qu'importe: l'auteur est valorisé et, cerise sur le gâteau, il vend davantage ses publications celles-ci une fois paraphées et/ou dédicacées. Quel amoureux des lettres ne serait pas intéressé par la signature d'un Schmitt ou d'un Jardin? La promotion des Lettres passe aussi par le chemin des dédicaces: dans les salons et foires, la cohue ne permet pas toujours un véritable échange mais l'oeuvre est malgré tout remarquée bien que ce soit ici surtout l'auteur qui soit mis en lumière. La séance en librairie? L'idéal selon moi car plus intime, réelle, permettant un meilleur partage d'idées et de points de vue.
Mais il y a le revers: se montrer, n'est-ce pas de l'auto-satisfaction en puissance? Un signe d'arrogance? Une manoeuvre pour se faire applaudir ou féliciter, de se faire prendre en photos? Le "moi, je..." est alors comblé, principalement si la notoriété n'est pas liée à la qualité des ouvrages publiés. Se faire remarquer, c'est en fait un art: ne pas en faire trop ni trop peu, bien se placer, se positionner, mêler la pudeur et la mise en valeur, faire attention à ses propres paroles, le contraire d'un véritable échange. Rouler des mécaniques, réajuster son col, sa cravate ou son noeud papillon, ébaucher un sourire satisfait, cela se voit parfois dans un salon du livre, rarement le public est dupe. Une séance de dédicaces peut-elle en fin de compte dévaloriser un auteur? Certains écrivains n'apparaissent quasiment jamais non par dénigrement mais par prudence et/ou discrétion. L'oeuvre avant tout, son créateur ensuite. La question de l'image reste en suspens: venir ou ne pas venir? Parfois un dilemme par peur de se faire cataloguer dans la moins bonne catégorie. La séance arme à double tranchant? En quelque sorte. Dures paroles? Réalistes! En ce qui me concerne, cela restera toujours essentiellement un partage d'égal à égal.
Les déferlantes de Claudie Gallay lu par Thierry-Marie Delaunois écrivain
Par Delaunois Thierry-Marie Le 18/12/2011
"Claudie Gallay excelle à créer des atmosphères enfermant lecteur et personnages dans des secrets bousculés à coups de phrases courtes". (Le magazine Littéraire) Effectivement. Dans un style qui lui semble personnel, loin d'être aseptisé, à l'occasion chaotique, elle nous emmène à La Hague, en bord de mer, où vents et pluies, comme les vagues, déferlent, sous un ciel bien souvent bas, gris, plombé. "Sous la violence, les vagues noires s'emmêlaient comme des corps. C'étaient des murs d'eau qui étaient charriés, poussés en avant, je les voyais arriver, la peur au ventre, des murs qui s'écrasaient contre les rochers et venaient s'effondrer sous mes fenêtres. Ces vagues, les déferlantes. Je les aimées. Elles m'ont fait peur."
Ses personnages également déferlent, sillonnant le village, son bistrot, la mer, le port, la plage, la lande: la narratrice, ornithologue, habitée par un passé douloureux, oppressant, le mystérieux et taciturne Lambert, le vieux Théo, ancien gardien du phare, Nan, vieille dame en robe noire parcourant sans cesse le rivage, à la recherche des siens disparus en mer, Lily et sa curieuse mère, une paire qui ne peut qu'éveiller la curiosité de Lambert et de la narratrice, Raphaël, génial sculpteur visiblement hanté par ses oeuvres, et sa soeur Morgane, la jeune et belle Morgane, l'étrange Max aux discours souvent excentriques, tout ce monde évoluant par vagues successives, immuables, d'une lenteur parfois démesurée.
Que veut Lambert? Que cherche-t-il? Ce phare s'est-il éteint, causant ce sinistre naufrage au large des côtes? Qui était ce petit Michel à présent disparu, d'où venait-il? Autant d'ombres que projette vers nous Claudie Gallay, tenaces, imprégnées de secrets, et le récit qu'elle nous offre n'est qu'un dialogue-océan entre l'ornithologue et l'homme qu'elle aimait. L'utilisation du passé composé accentue aussi cet effet narratif: "J'ai parcouru...il a dit...elle a répondu...j'ai apporté...".
Le jour, la nuit, des atmosphères imprégnées de cormorans, de goélands, des douleurs atténuées par le souffle du vent, amplifiées par le silence de la mer, une eau envahissante, quasi omniprésente, voici les véritables déferlantes que nous assène Claudie Gallay.
"Je savais que l'on pouvait rester très longtemps comme ça, les yeux dans la mer, sans voir personne. Sans parler. Sans même penser. Au bout de ce temps, la mer déversait en nous quelque chose qui nous rendait plus fort. Comme si elle nous faisait devenir une partie d'elle. Beaucoup de ceux qui vivaient cela ne repartaient pas." Le lecteur également décrochera difficilement du récit une fois parvenu à son terme, et son esprit continuera à errer, écumant la lande, observant ce phare lumière dans la nuit pour qui cherche l'espoir ou la délivrance de l'angoisse.
Si vous découvrez ce Gallay sur une plage, proche ou lointaine, emportez-le pour le lire face à la mer. Aux déferlantes. Il vous submergera irrémédiablement.
Les déferlantes: 539 pages en poche, Grand Prix des lectrices Elle 2009.